L'enfance de Frank n'avait pas vraiment été la plus heureuse de toute, un père violent et alcoolique, qui dilapidait tout leur argent en paris et en jeux stupide au bistrot du quatier, et une mère affectueuse mais qui subissait les affronts de son mari sans oser bouger le petit doigt. Frank n'avait pas été en mesure de comprendre ce qu'il se passait avant l'âge de ses 9 ans et demi. Mais si comprendre était une chose, être en mesure d'agir en était une autre. Il était trop petit et trop jeune pour pouvoir se dresser contre son père. Alors la plupart du temps il continuait d'écouter sa mère quand elle lui demandait d'aller dans sa chambre, et il s'asseyait sur son lit, les genoux entre ses bras, replier contre son torse. Et il attendait que l'orage passe, inquiet de ce qui allait arriver à sa mère pendant qu'il se tenait dans son lit impuissant. Un jour alors qu'il était dans la chambre, son frère en pleur après que leur père, ivre, l'ai giflé et que les hurlements continuait de l'autre côté de la porte, Frank pouvait sentir ses sentiments bouillir au fond de lui. Mélange de tristesse, de colère, de peur, il se tenait sur son lit, toujours dans la même position, et se balançait doucement d'avant en arrière. Alors qu'il fixait la porte de la chambre, celle -ci se mit à vibrer, de plus en plus fort, jusqu'à ce que Abraham entre en fracas dans la pièce.

- Qu'est ce que tu fais toi ? Ca y est, tu as enfin des pouvoirs, à 9 ans et demi, c'est pas trop tôt. Un peu plus et on aurait eu un cracmol dans la famille !

- Arrête, Abraham, je t'en supplie, laisse les, était alors intervenu la mère de Frank, dans l'encadrement de la porte, une jambe à moitié plié et l'arcade sourcilière en sang.

- Qu'est ce que tu veux toi ? T'en a pas eu assez ?

- Non, je t'en prie, ne nous fait pas de mal, et tu vas rater ton tournoi de carte.

- Mon tournoi ! Tu pouvais pas le dire plus tôt, sale bonne à rien !?

Puis il avait tourné les talons, claquant la porte comme à son habitude pour rejoindre le bar à quelques rues à peine de leur maison.

*Quelques années plus tard*

Frank ne rentrait à la maison que pendant les vacances, le reste du temps il était en internat à l'école de sorcellerie de Californie. Plutôt doué et heureux de pouvoir étudier, il espérait pouvoir acquérir un grand pouvoir et en tout cas avoir la force nécessaire un jour pour donner une correction méritée à son père. Un peu étrange aux yeux des autres, il n'avait pas beaucoup d'amis, mais ça ne le perturbait pas plus que ça, il n'était pas là pour ça. Erudit et passionné d'histoire de la magie et d'étude des runes, il excellait dans ces deux matières. Il portait également une attention particulière à la botanique et à l'art des potions, espérant un jour devenir médicomage. Il trouvait cela fascinant, et pouvait parfois passer plusieurs heures à la bibliothèque à dévorer des livres sur l'anatomie humaine et sur le fonctionnement du cerveau humain. Le reste de ses lectures concernait l'histoire en général, la mythologie Egyptienne, Grecque, Scandinave, les écritures anciennes et les runes à travers les âges.

Au fur et à mesure du temps, il devenait de plus en plus cultivé et espérait engranger un maximum de connaissances. Mais il n'était cependant pas en reste en matière de pratique des sortilèges, ce n'était pas ce qu'il préférait, mais il ne se débrouillait pas trop mal.

Un jour, lors de sa sixième année, alors qu'il rentrait pour les vacances malgré son envie de fuir le plus loin possible de sa famille, il trouva sa mère allongé sur le sol, respirant difficilement, et le visage couvert de plaies. Son frère se tenait à côté d'elle, lui tenant un verre d'eau près de la bouche pour qu'elle puisse d'hydrater. Il avait lui aussi des bleus sur le visage. Son père avait pris pour habitude de le cogner et de l'insulter depuis qu'il avait eu la déception de découvrir que son deuxième fils était un cracmol. Frank posa sa valise et sans perdre de temps, il se dirigea vers le bar où son père avait ses habitudes.

La façade était miteuse, la peinture s'écaillait et l'enseigne pendait pitoyablement par son seul point d'attache restant. Frank entra et aussitôt il pu sentir toutes les vapeurs d'alcool et de tabac qui embaumaient la pièce. L'odeur était difficilement supportable. Abraham était ivre, comme à son habitude, parlant fort avec ses idiots de partenaire de jeu. Frank se dirigea vers le bar et s'installa au comptoir, tirant la capuche de son sweet devant son visage pour ne pas être reconnu. Là, il avait attendu un long moment que la soirée de son poivrot de père se termine. Bien sur il avait été le dernier assis à sa table, le regard plongé dans le vide, inconscient de sa propre médiocrité. Bourré à ne plus même savoir prononcé son nom correctement. Puis le barman avait fini par aller lui dire qu'il aller fermer, comme il l'avait fait avec Frank quelques minutes avant. Alors le jeune garçon s'était levé et été sorti du bar pour attendre que son père en sorte aussi. Quand ce fut le cas, ce dernier tituba pitoyablement devant le bar, duquel toutes les lumières venaient de s'éteindre. Y compris celle de la façade. Ils étaient seuls, et dans l'obscurité.

Il se dirigea d'un pas décidé vers son père et sans même lui adresser la parole, le jeune garçon qui était maintenant devenu plus grand et plus fort, attrapa son père par l'arrière de sa chemise grasse et le tira violemment en arrière, le trainant dans une ruelle calme à côté du troquet, il le jeta vulgairement contre une poubelle. L'homme imbibé d'alcool avait râlé, protesté durant tout le temps où Frank le tirait à l'écart de la rue. Et il essayait de se lever, mais il n'était même pas capable de se mettre droit sur ses jambes. Frank rangea sa baguette dans la poche intérieur de sa veste, il ne prendrait pas le risque de s'en servir et de révéler aux moldus qu'il était un sorcier, surtout au vu des événements qui se déroulaient en Angleterre avec le mage noir dont tout le monde craignait le nom jusqu'aux Etat-Unis. Il enfila une paire de gants en cuir qu'il avait dans la poche, se pencha sur son père, l'attrapa par le col de sa chemise, et se mit à le frapper, et à le frapper encore. Il martelait le visage de l'homme qui avait humilié sa mère pendant toutes ces années, et qui lui avait fait ressentir toutes ces choses qu'un enfant ne devrait pas avoir à subir. Le visage d'Abraham se déformait progressivement sous la force des coups qu'il recevait et lorsque Frank s'arrêta, son père était couvert de sang, presque inconscient et peinant à respirer. Il arracha la chemise de l'homme au sol, et sortit un feutre calligraphique qu'il avait dans sa poche de pantalon. Il traça une rune sur le torse de son père, et aussitôt le dessin terminé, il le regarda s'étouffer, ses poumons incapable de s'ouvrir pour y laisser entrer de l'air. Il attendit patiemment qu'il laisse échapper son dernier souffle, les yeux exorbité et la gorge tendu, à la recherche d'air. Il regarda la vie s'éteindre dans ses yeux et en eut finalement un sourire de satisfaction gravé sur le visage.

Mais il lui fallait maintenant régler un dernier problème, que faire du corps ? Il fallait le faire disparaitre à jamais. Le garçon commença par soulever le cadavre et le balança dans la poubelle, qui était un genre de grand conteneur à ordures avec un couvercle. Personne ne devrait le trouver ici le temps qu'il aille chercher ce dont il avait besoin.

Il retourna chez lui, mais alla directement au garage. Son père y conserver des bidons d'acides, soit disant pour bricoler, mais Frank n'avait jamais su pourquoi il lui en fallait autant. Il l'avait bien vu déboucher les toilettes avec une fois, mais pour ça, il n'avait surement pas besoin d'autant de litres. En tout les cas, ça lui serait d'une grande utilité. Passant par sa chambre pour changer ses vêtements, il en passa des propre et fourra ceux couvert de sang dans un sac. Puis il retourna à la benne à ordures. Il y jeta ses vêtements, preuves du crime, et déversa le contenu des bidons à l'intérieur de la poubelle, en prenant soin de ne pas s'en éclabousser dessus. Aussitôt, un crépitement et une fumée blanche écœurante s'échappa de la benne. Tout était en train de fondre et de se mélanger en une mixture qui donna un haut le cœur à Frank. Il n'y avait pas assez d'acide pour faire fondre l'intégralité du corps, mais il sera surement difficile, voire impossible de l'identifier. Et si il y avait des preuves de la présence du jeune garçon, elles avaient disparu dans la benne avec son père.

En rentrant chez lui, il souleva sa mère, endormie, et l'emmena jusque sur son lit et expliqua à son frère que leur père ne serait plus un problème. D'abord horrifié, Brian avait finalement accepté la nouvelle comme une bonne chose. En se réveillant, leur mère avait pleuré la mort de son mari qu'elle aimait tant. Pendant plusieurs semaines, elle avait refusé d'adresser la parole à son fils, l'appelant monstre, l'accusant de lui avoir arraché un être cher. C'est d'ailleurs cette tristesse qui avait convaincu les agents de police qui étaient venu poser des questions. Le corps avait été retrouvé et identifié grâce au fichier dentaire. La veuve en pleur et au visage marqué des coups de son marin avait forcément été la suspecte première. Puis quand elle avait été considéré innocente, on avait commencé à poser des questions sur Brian et Frank. Mais leur mère, qui avait réussi à voir la vérité en face et à pardonner l'acte de son fils, avait finalement menti pour couvrir son crime, jurant que ce soir là ils avaient diner ensemble tous les trois, pendant que son mari se mettait dans un état pitoyable au bar. N'ayant pas réussi à trouver de preuves concrètes et ayant constaté le genre d'homme qu'était Abraham, l'enquête avait été classée.

Après cet événement, et après avoir fait le deuil de son mari, Alicia avait du se mettre à la recherche d'un emploi pour continuer à subvenir aux besoins de sa famille. Et c'est comme ça qu'elle s'était finalement retrouvé vendeuse dans un magasin de vêtements de toute sorte pour sorcier.

*Deux ans plus tard*

Frank avait maintenant terminé le collège, avec des résultats plus que satisfaisant aux examens, et avait intégré une université de médicomagie. Les études étant chères, et sa mère ne pouvant couvrir les frais, le jeune homme avait dû signer un contrat avec un hôpital de sa ville, ils finançaient ses études et en contrepartie, il devrait travailler au moins dix ans pour eux pendant et après ses études. Toujours passionné par le fonctionnement du cerveau humain, il avait choisit de suivre la spécialité de médicomage psychiatrique et avait obtenu son concours d'admission sans trop de difficulté. En parallèle, ne souhaitant pas abandonner l'étude des runes, et de l'histoire de la magie, il avait pris ces cours en option, en se disant qu'il pourrait toujours les abandonner si la masse de travail devenait trop importante.

*Sept ans plus tard*

Frank avait finalement terminé ses études, diplômé de l'université de médicomagie psychiatrique avec le plaisir d'être major de promotion. Tout au long de ces années, il avait finalement réussi à tenir la cadence avec ses options et avait dans le même temps réussi à obtenir un certificat universitaire de premier degré en étude des runes. Il en était très fier et plus que satisfait. Sa mère et son frère étaient d'ailleurs eux aussi très fier de lui. Cependant, quelque chose avait changé en lui, et ses proches pouvaient le remarquer. Depuis le meurtre de son père, il n'avait cesser d'être fasciné par le pouvoir, la puissance, par ce qu'il était capable d'accomplir et par ce qu'il pourrait accomplir en obtenant encore plus de connaissance et de pouvoir. Il n'était pas cruel, du moins pas plus que nécessaire et tout le monde le décrirait comme bien éduqué et avec de très bonnes manières. Mais Frank était rusé et savait cacher son jeu, il savait que ses ambitions pouvaient être effrayantes et qu'il valait mieux ne pas en parler.

Des rumeurs commençaient à circuler, même en Californie, tout le monde parlait de ce qui se passait en Angleterre, le retour d'un mage noir. Voldemort. Frank en avait déjà entendu parler, il connaissait l'histoire et ça l'avait fasciné. Il s'était d'ailleurs amusé à dresser le profil psychiatrique de Voldemort, à faire une analyse approfondie du personnage. Si il avait été sur place au moment de la guerre, il aurait certainement essayer de se rapprocher de ce seigneur des ténèbres dont tout le monde craignait le nom. Au moins pour avoir l'occasion de discuter avec lui. Et maintenant que l'histoire se répétait, il aurait voulu saisir l'opportunité, mais malheureusement l était engager auprès de l'hôpital pour qui il devait toujours travailler.

*Cinq ans plus tard*

Frank était maintenant libre de l'hôpital qui l'avait embauché et avait monté son propre cabinet pour recevoir ses patients. Gagnant bien sa vie, il vivait aisément et appréciait toutes les choses de la vie les plus simples et en même temps les plus sophistiqué. Gourmand de bonne gastronomie, de bon vin, d'opéra, de musique et de jolie femme. A cet âge là, il était un charmant et beau jeune homme qui plaisait et n'avait pas de mal à conquérir le cœur des femmes, sans pour autant s'y attacher. Il n'était pas marié, n'avait d'enfants et ça lui suffisait bien comme ça, il prenait simplement plaisir à consommer pour assouvir ses besoins et ses envies. Grâce à sa réputation et à ses activités, il connaissait du beau monde, avait des relations avec des gens bien placés et qui lui permettaient d'avoir de l'influence, de se sentir fort et puissant. Et en même temps tout cela n'était qu'illusion et vanité mal placée pour lui. Ce qu'il voulait vraiment, c'était le pouvoir, le vrai pouvoir, celui entre ses mains, la puissance magique. C'est d'ailleurs à cette période qu'il commença des recherches sur ce qu'il appellera "l'extraction. Son but était de réussir à trouver un moyen d'extraire le pouvoir magique d'un sorcier, et éventuellement un moyen de le transférer à un autre. Il avait fait des recherche sur de travaux, mais n'avait rien trouver de satisfaisant, alors il avait commencé à théoriser de son côté, élaborant des thèses, et des suggestions. Mais ce n'était pas assez, pour pouvoir étayer ses travaux, il avait besoin d'expériences. Et quoi de mieux pour ses expériences que des sorciers en perdition qui parfois ne savent même plus qui ils sont ou ce qu'ils font. Parfois même des meurtriers. Le genre de personne qui étaient ses patients et qui, pour certains ne manquerait à personne. Très habile et rusé, il avait commencé à faire disparaitre ses patients, d'abord très peu à la fois, et puis il avait du accélérer le rythme, pour les besoins de la science.

Dans le même temps, toujours passionné par la magie des runes et leur étude, Frank avait intégré un cursus de cours sur l'étude des runes à l'université. Son certificat était satisfaisant, mais il espérait bien réussir à obtenir un second doctorat dans cette matière. C'était beaucoup de travail pour le médicomage, mais il était loin d'être fainéant, et l'avantage d'avoir son propre cabinet était pour lui de pouvoir se libérer pour assister aux cours. Il lui fallut cinq autres années d'études poussées dans ce domaine pour achever son doctorat.

*Quinze ans plus tard*

Tout se passait pour le mieux, et il était satisfait de constater qu'il commençait à avoir une piste sérieuse. Il avait réussi à déceler une partie du cerveau chez les sorciers différente de celle des moldus, et avait même réussi à en faire un sérum. Il ne lui restait plus qu'à tenter l'expérience inverser pour savoir si ce qu'il avait réussi à produire fonctionnait vraiment, et si il était maintenant capable de le transférer à quelqu'un d'autre. Il avait d'ailleurs rejoint un cercle de mages noirs qui partageaient les mêmes ambitions que lui et qui l'aidait parfois dans ses travaux.

Seulement les disparitions avaient commencé à susciter l'intérêt d'un jeune policier. Le genre incorruptible et qui souhaite éradiquer le mal de la surface de la planète. Bien que jeune débutant, il avait commencé une enquête et commençait à se rapprocher dangereusement de Frank. Ce qui n'était pas vraiment du goût du psychomage.

Les choses devenant finalement trop dangereuses pour lui, il finit par prendre la fuite en quittant le pays. Le jeune et téméraire policier avait réussi à le faire venir au poste de police pour un interrogatoire duquel Frank s'était tiré de justesse, et il sentait qu'il ne tarderait pas à le démasquer. Laissant sa mère et son frère, avec qui il n'avait de toute façon plus beaucoup de contact, derrière lui, il avait vidé ses comptes bancaires et avait pris un avion pour rejoindre l'Europe, choisissant comme destination la Grèce. Il y passa d'ailleurs quatre années, à visiter et à étudier l'histoire de ce pays ainsi que l'origine de son écriture, le grec ancien et des premières apparitions de magie runique. Il avait aussi eu l'occasion d'être guide pour un site archéologique, de quoi continuer à maintenir son capital monétaire à flot, sans tirer trop sur ses économies.

Puis, lassé et ayant eu l'impression d'avoir fait le tour de ce qu'il avait à voir en Grèce, il quitta de nouveau ce pays pour la destination qu'il visait depuis le début, l'Angleterre. Terre d'opportunité visiblement, en tout cas d'après ce qu'il avait pu en entendre. Voldemort n'était plus, mais ce qu'il avait réussi à accomplir avant d'être exécuté prouvait qu'il était possible de réaliser des grandes choses en ce pays. Profitant de la corruption de certains fonctionnaires de l'administration, il avait donc réussi à se créer une nouvelle identité. Frank Matthew Peters. Plus qu'une nouvelle identité, il s'était créé un passé, falsifiant des documents officiels tels que des actes de naissance, des registres du ministère, des résultats d'examen, et des diplômes issus de prestigieuses université britannique. L'argent pouvait acheté beaucoup de choses. Bien que Frank pu constater que le silence vaut de l'or et que parfois même l'argent ne suffit plus. En effet, peu de temps après ses démarches, il avait reçu une missive contenant un message crypté qu'il eu du mal à déchiffrer. Le code utilisé était ingénieux et permettait de s'assurer que n'importe qui ne pourrait pas lire la lettre, ou en tout cas pas le message qui y était caché. Le psycomage avait tout de suite compris qu'il y en avait un car il ne connaissait personne en Angleterre et la lettre n'avait aucun autre sens pour lui. Visiblement quelqu'un savait qu'il était là et l'Américain avait suscité son intérêt. Pourtant aucune instructions indiquant comment contacter cette personne, aucun nom, aucun indice d'une quelconque identité n'avait été laissé dans le message. Frank devrait surement attendre qu'on le contacte de nouveau. Il n'aimait pas trop ça, mais n'avait de toute façon par le choix.

Trainant à Londres pendant quelques mois, il était à la recherche d'un emploi. Mais avec le passé qu'il s'était construit, il ne pouvait pas reprendre une activité de psychomage. Il devait trouver autre chose. C'est finalement en retournant au ministère pour récupérer ses nouveaux papier d'identité qu'il avait posé la question à la jolie jeune fille du bureau administratif, se renseignant sur les potentiels marché porteur. Elle lui donna alors rendez vous avec un représentant d'un autre service, s'occupant de recevoir et de conseiller les personnes en recherche d'emploi. Après avoir répondu à de nombreuses questions sur ses capacités et sur ses envies, le conseiller avait fini par lui demander si il serait intéressé par l'éducation. Frank n'avait jamais pensé à cette opportunité, mais était plutôt ravi qu'on lui en ai fait part. Après quoi il quitta le bureau, avec pour indication d'attendre qu'on le contacte si on avait quelque chose à lui proposer. Et c'est ce qu'il se passa deux semaines plus tard, on cherchait un professeur d'étude des runes à Poudlard.

Frank est un mordu de culture, car pour lui le savoir, c'est le pouvoir. Il est passionné d'étude des runes, d'histoire de la magie, de mythologie, de sociologie, de psychologie. Il apprécie dévorer un bon livre à ce sujet dans un endroit calme avec un bon verre de whisky pur feu, ou un bon café. Il est aussi un fervent admirateur de théâtre, d'opéra, de musique. Mais il est aussi un fin gourmet, et un adorateur de vin. Si vous voulez lui faire plaisir, faites lui déguster un merveilleux foie gras, avec un confit d'oignon au porto et un verre de vin blanc moelleux. Ou encore un magret de canard rosé, d'où perle juste un fin filet de sang, avec une sauce aux airelles et une écrasée de pommes de terre. Ou encore un bon caviar et un verre de champagne.

En revanche, Frank a horreur des alcooliques, il les trouve pathétique, méprisable et médiocre. Il n'aime en rien l'impolitesse et le manque de distinction. Et il a aussi un dent contre les chats, il ne les a jamais aimé, leur trouvant toujours un air fourbe et vicieux.