Aesälya passa son enfance solitaire dans un petit village d'Écosse. Ses parents possédaient un petit manoir situé loin des regards indiscrets, ce qui n’aide pas pour se faire des amis. De plus, son prénom étrange lui valu d’être la risée de l’école. Les enfants ne la comprenaient pas : leurs univers était séries télévisions et cadeau d’anniversaire… Celui d’Ae était beaucoup moins joyeux. Le fantôme de son frère venait la hanter, provoquant un Cauchemar qui la vidait de ses forces…

Où es tu? Cris le petit garçon. Sal !!! T’es où ? Dans l’armoire, la petite fille rigole. Décidément c’est elle la plus forte au jeu du cache-cache. Jamais il ne la trouve, alors qu’elle au bout de 3 minute, elle l’a démasqué. La petite fille regarde par la fente de l’armoire. Quel idiot, quand même ! Il regarde partout dans la pièce sauf dans l’armoire. Après avoir inspecté la cheminée, le petit garçon regarde l’armoire. Il s’avance quand soudain un bruit mate lui parvint d’en bas. Le petit garçon se mord la lèvre. Quand il aura trouvé sa sœur il ira ramassé les morceaux du vase qui a du tomber. Il est arrivé au centre de la pièce. Un homme ouvre la porte. Le petit garçon ne le connaît pas. Bonjour monsieur. Il lui sourit. Vous voulez jouer à cache-cache avec moi. L’homme le regarde. Un sourire éclaire son visage. Non moi, il s’avance, je joue plutôt à trouve-trouve. Il sortit sa baguette de sa poche et la pointa sur le petit garçon. Son sourire s’agrandit. Endoloris. Le petit garçon hurle. Dans l’armoire, la petite fille retient son souffle et se recroqueville. Les hurlements de son frère lui vrille les tympans. Elle ferme les yeux. Elle veut que cela s’arrête. Cela ne s’arrête pas. Son frère tombe au sol. Ses convulsions sont de plus en plus rapide. Puis. Soudain. Il ne bouge plus. La petite fille a peur. Elle se précipite sur son frère, traversant l’armoire. Ewan ! Ewan ! Monsieur il faut l’aider. La petite fille pleure. De grosses larmes coulent sur ses joues. L’homme s’agenouille et la regarde. Non. Il l’attrape par le cou. Non. La petite fille suffoque. Elle se débat. Mord, griffe, donne des coups de pied. L’homme ressert son étreinte. Ecoute moi petite garce. Plus tu me fais mal, plus je t’étouffe. Cela serais dommage vu l’effort que je me suis donné pour te détruire, que tu meure dans mes bras, non ? Je vais graver cette scène dans ta mémoire. Et toutes les nuits, tu te réveilleras en sursaut, te souvenant d’aujourd’hui. Tu te souviendras de moi toute ta vie. Ce souvenir ne faillira jamais. Les assauts de la petite se font de plus en plus espacés. Tout ce qui compte c’est qu’il la lâche. Elle n’écoute même plus. Elle n’en a plus besoin. Les morts n’ont pas de sens. L’homme marmonna une formule. Un éclair blanc traversa le cerveau de la petite fille. Il l’a brûle. L’homme rigole et la lâche. Un cri de douleur échappe à la petite lorsqu’elle tomba sur le sol. Elle s’évanouit.


Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, ont passée. La petite fille se réveille. Elle a perdu toute notion du temps. Son frère dort près d’elle sur le sol. Il fait un cauchemar, il a le visage tordu. La petite fille descend les escaliers. Elle voit la statue de l’entrée tombée au sol. Quelle statue ? On n’a jamais eu de statue. La petite fille s’approche. Elle regarde le visage. Elle pâlit. Maman ! Maman ! Elle se remet à pleurer. Un homme franchit la porte ouverte. Sal, recule toi. Enervatum ! La femme se remet à bouger. Elle s’assoit. La petite fille se jette dans ses bras. Il était là, Ayän. Il était blond. Il est entré dans la maison et m’a stupéfixiée. Au faite, où est Ewan ? Il dort, maman. La petite fille est songeuse. Il fait un cauchemar car il fait une grimace. Les deux adultes se précipitent dans l’escalier. La femme arrive la première en haut. Elle trébuche. Elle s’assoit sur une marche et commence à gindre. L’homme la sert dans ses bras. Calme toi Ëwa. Soudain la petite fille comprend son erreur. Son frère ne dort pas. Il ne fait pas un cauchemar. Son frère est mort. Un éclair blanc lui vrille les yeux. Elle revoit la scène. Les larmes coulent sur ses joues. Et pour la seconde fois en très peu de temps, la petite fille s’évanouit.

L’esprit d’Ewan était présent partout dans la maison en voie de délabrement. Sa mère était souvent prise de crise d’angoisse et durant ses moments là, la petite fille s’occupait du fonctionnement de la maisonnée avec une gravité inhabituelle pour une enfant de son âge. A l’âge de 7 ans, elle comprit qu’elle était différente des autres : à la cantine, elle avait bousculée une petite fille qui, pour se venger, voulut lui couper ses beaux cheveux blond très court. Ae, prise de panique, se cacha derrière un arbre et souhaita de tout son cœur que personne ne la vit. Lorsque les élèves la poursuivant fouilla la cour, aucun ne la vit derrière l’arbre pourtant fin et au centre de la cour, élèves ou profs. La petite fille resta prostrée, collé au platane tout l’après-midi. Seule sa mère, venu la chercher, la découvrit. En rentrant, elle lui annonça qu’elle était une sorcière mais que cela devait rester secret. Ae hocha la tête, grave, et continua sa vie habituelle, celle d’une écolière presque normale. Le 3 juillet 2019, la lettre arriva et Aesälya, heureuse, demanda à ses parents de l’emmener chaque jour au chemin de Travers, ce qu’ils firent. Tout l’émerveillait, du plus petit bonbon coloré de la boutique de Georges Weasley au gros chaudron en or exposé en vitrine… La librairie surtout la fascinait, elle n’avait jamais eut le droit de toucher les grimoires de la bibliothèque de ses parents…

Ae aime beaucoup le sport et le dessin, elle peut passer des heures devant une feuille de papier. De par sa nature solitaire, elle aime aussi les félins, tout particulièrement les panthères et les chats. C’est pour cette raison, qu’elle n’aime pas les gens qui maltraitent les animaux et ceux qui ont besoin d’être reconnu et admirer pour vivre. Pas sujette au vertige, Aesälya aime tout particulièrement les endroits en hauteur comme les séquoias, les tours, et voler. La modernité ne lui plaît que modérément, et aime passer un après midi sous la pluie à observer la nature. La natation est vitale pour elle et elle méprise toutes les personnes s’inscrivant dans des cours de sports dans l’unique espoir de mincir.